...et arrête de te maltraiter !
Ça y est, ta journée de boulot est finie ! Tu rentres chez toi et tu as cent mille trucs à faire, tu le sais !
Des trucs nuls, d’autres plus sympas, et tu es là, à trainer comme une morue échouée… Incapable de te motiver. Tu procrastines, tu évites, tu dis « Plus tard, bof, pas envie… Et merde, ça me soûle ! »
Tu t’énerves, contre toi, mais d’abord contre les autres, c’est plus facile. « C’est de leur faute, ils ne me laissent pas tranquille ! Si j’étais seule, je ferais plein de trucs ! On a toujours besoin de moi dans cette maison ! »
Ça y est, tu es super énervée. Tu boudes, tu décides enfin de faire un truc de ta liste. Puis ton téléphone sonne, c’est ta copine qui a perdu son chat. Elle te raconte comment ça s’est passé, tu l’écoutes à moitié parce que tu sais que tu n’y changeras rien, que tu ne peux pas l’aider, c’est frustrant. Tu raccroches après trois « T’inquiète pas, il va revenir. »
Tu faisais quoi déjà ? Ah oui, tu avais décidé d’envoyer tes 12 feuilles de sécu pour que ton compte bancaire ait une meilleure gueule. Oui, parce qu’à chaque fois que tu vas chez le médecin, tu oublies ta carte vitale. Sinon, c’est pas drôle. Et bim, plus d’Internet. Le wifi ne marche pas. Tu es deg parce que quand même, tu avais rempli et trié toutes les feuilles… « Ce serait dommage de craquer maintenant ! » Alors tu redémarres la box, tu attends. Tu te serais bien fait un café en attendant, mais tu as eu la flemme d’aller en racheter, il n’y en a plus un grain.
Tu glandes, le temps que Dieu Wifi revienne. Et merde, tu aurais pu au moins étendre la machine pendant ces 8 mn ! Tu te traites de tous les noms « Quelle nulle ! » Ça y est Dieu est là, mais ta gamine se met à chouiner parce qu’elle ne comprend pas son exo d’anglais. Shit ! Tu respires un grand coup. Tu vas devoir montrer à ta fifille que tu maîtrises grave l’english… Un petit « t’inquiète pas, tu vas y arriver » au passage, ça ne mange pas de pain. Sauf que ça te parait tellement simple cet exo, que ça t’énerve. « Allez, débrouille toi ! Maman a pleins de choses à faire, merdoum ! » Tu tournes les talons, la pauvre, elle n’a rien compris à ton attitude… Du coup, elle pleure maintenant ! « Bravo ! T’es vraiment nulle comme maman ! » Allez, tu re-tournes les talons, tu re-respires un grand coup, tu t’y colles à cet exo. Sauf que la petite n’a plus envie. Tu te mords vingt fois les lèvres, tu uses le petit centimètre de patience qui te restait pour la journée, puis tu finis par faire l’exercice à sa place… Parce que là, c’est trop ! « C’est pas sérieux ça… »
Il est déjà 19h, les devoirs ne sont toujours pas finis, la douche n’en parlons pas, et l’horreur, tu réalises que tu n’as pas de café pour demain matin. Et ces foutues feuilles de sécu ne sont toujours pas envoyées. Tu fais bouillir de l’eau pour faire vite fait 4 pâtes, parce qu’il faut manger aussi, quelle idée… et tu retournes sur ton ordi. 1h, oui une heure pour tout scanner, la moitié des feuilles sont floues, tous tes PDF sont trop lourds. Faut tout refaire. « Bordel, c’est quand que je m’en sors ! » Et merde ! Quasi plus d’eau dans la casserole, ça bout depuis 1h. Logique. « Tu as pris ta douche ?? » Bien sûr que non, elle jouait sur sa tablette… Et là, tu craques, tu exploses, t’as envie de brûler tes feuilles de sécu et la baraque avec.
Voilà comment on se maltraite tous les jours. Voilà l’exemple que tu donnes à tes enfants, parce que oui, nous sommes la référence numéro 1 pour eux. Ils te voient en stress toute leur enfance, et pour eux ça va rester ancré dans leurs croyances limitantes. Ils deviendront des adultes stressés.
Voilà l’énergie que tu dépenses à te penser comme Xena la guerrière. Sauf qu’on n’est plus en l’an 500 avant JC, il n’y a finalement rien de grave, rien qui nécessite un stress digne d’une course-poursuite avec un big sanglier qui te court après.
Chaque seconde n’est pas un défi absolu. Tu as le droit de décider que ton temps est une occasion de vivre dans la joie, la paix, la fluidité.
Je le répète, il n’y a absolument rien de grave. C’est grave parce que tu décides que c’est grave, pour plein de raisons : ton éducation, tes croyances limitantes, ton contexte social, etc. Enlève tout ça. Enlève-le vraiment. Prends juste ta pensée du moment et à chaque fois, pose-toi la question : est-ce que c’est grave ?
Je pense que quand même, tu peux faire un sacré tri ! Et tu peux aussi rajouter un truc : dis-toi « Je t’aime » de temps en temps. Tu verras, ça fait un bien fou !
LE COUP DE POUCE OLFË
Découvre les huiles essentielles qui vont t’aider à :
Gagner en cool-attitude : - L'orange douce, - La menthe bergamote, - Le Ylang-ylang.
Gagner en dynamisme : - La verveine citronnée, - L'épinette noire, - La menthe bergamote.
Combiné avec ton pote Olfë, tu vas être le petit bonbon de la maison ! Super cool, super en forme, super maman…
